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Méthodes d’estimation des coûts en contrôle de gestion projet.

Méthodes d’estimation des coûts en contrôle de gestion projet.

Méthodes d’estimation des coûts en contrôle de gestion projet.

Le contrôleur projet, lors des phases de préparation et planification d’un projet, il est incapable de prévoir une estimation détaillée et analytique des coûts de projet et ce pour deux principales raisons : 

  • Nombreuses informations nécessaires pour une estimation détaillée ne sont pas disponibles à la phase de planification et démarrage du projet;
  • Les estimations détaillées sont très coûteuses, en terme de coût et de temps. 

En conséquence d’autres méthodes d’estimation plus rapides sont utilisées parmi lesquelles :

  • Méthode de similitude ou de prorata de capacité; 
  • Méthode modulaire;
  • Méthode analogique;
  •  Méthode paramétrique .

1. Méthode de similitude ou de prorata de capacité.

Avec cette méthode, le coût est estimé à partir des coûts d’unités de production similaires mais de tailles différentes. 

En pratique, il y a deux méthodes pour l’obtenir : 

  • Sur un graphique, en portant le coût historique des installations ou équipements (les investissements requis) en fonction du paramètre dimensionnant, le coefficient d’échelle est alors égal à la pente de la courbe qui passe entre les points ; 
  • En utilisant les coefficients d’échelle publiés par la presse spécialisée pour des conceptions standards mais en absence d’informations précises une règle de bonne pratique consiste à retenir un coefficient d’échelle égal à 0,6.  

La méthode de similitude s’applique lorsque les unités comparées (le livrable final du projet) sont de conceptions similaires et de capacités pas trop différentes. 

Cette méthode doit tenir compte des facteurs d’ajustements (localisation de production, indexation, taux horaire des ingénieures…). 

2. Méthode modulaire 

Le principe de la méthode est basé sur l’existence d’un rapport entre le coût d’un équipement donné et celui de tout ce qui doit lui être associé.

Pour estimer le coût d’un sous ensemble, on utilise un facteur modulaire qui comprend le coût, Les coûts des équipements principaux (noté Mi), il est estimé sur la base d’un coefficient d’échelle, des équipements secondaires et charges secondaires (noté Ti) dont leurs coûts sont liés au coût des équipements principaux.

Supposant que le livrable final du projet est composé de n équipements principaux dont les coûts respectifs sont notés Mi : 

Pour chaque équipement principal, on estime son coût total et en le multipliant par le facteur modulaire ; le coût total du projet est alors obtenu en faisant la somme des (Mi +Ti) pour l’ensemble des équipements principaux du projet. 

Il existe plusieurs variantes de cette méthode parmi lesquelles : 

2-1. Méthode de Lang 

 C’est une méthode assez sommaire, le coût total du livrable à estimer est obtenu en multipliant la somme des coûts des équipements principaux par un facteur modulaire global.

2-2. Méthode de Hand

 Cette méthode permet d’estimer les coûts par type d’équipement principal, le facteur modulaire pour chaque type d’équipement principal prend en compte divers coût auxiliaire tels que le coût des matériels secondaires, le coût de chantiers et la main d’œuvre de chantiers, le transport, taxes et assurances …

3. Méthode analogique 

Cette Méthode d’estimation suppose d’avoir défini à l’avance le produit à concevoir en terme de fonctions principales et complémentaires. Cette méthode consiste à s’appuyer sur les expériences antérieures des projets passés pour obtenir un ordre de grandeur du coût global de chaque fonction élémentaire ; l’identification et la définition des fonctions est réalisée dans le cahier des charges fonctionnel.

En effet cette méthode consiste donc à estimer les coûts de projet à partir d’une comparaison avec un projet similaire abouti dont le coût est clairement connu. 

Pour appliquer cette méthode, il est question de suivre les étapes suivantes :

Méthode analogique en controle de gestion projet


Concrètement, La méthode consiste à déterminer pour chaque fonction et pour chaque point de comparaison les coefficients suivants : 
Le coefficient de taille : c’est un coefficient qui exprime la perception et le sentiment de l’estimateur quant à la taille relative du nouveau projet par rapport à l’ancien projet pour la fonction. 
Le coefficient d’impact : c’est un coefficient exprimant la perception de l’estimateur quant à l’impact du coût du point de comparaison sur la fonction correspondante, pour ce coefficient, on utilise une échelle de 1 à 5 qui indique un impact très faible (1) à un impact très fort (5) 
Le coefficient d’analogie : un coefficient qui représente quant à lui la moyenne pondérée de chaque point de comparaison. 
Ainsi, le calcul du coût estimé de la fonction est égal au produit du coût de la fonction dans le produit ou le projet ancien par le coefficient d’analogie. 

4. Méthode paramétrique  

Cette méthode d’estimation s’appuie sur l’établissement d’une corrélation statistique entre le coût du produit d’une part et des paramètres physiques simples identifiables d’autres part tels que la puissance, le poids, le volume ...
L’avantage de cette méthode par rapport à la méthode analogique est de fournir des estimations de coûts plus précises, elle permet de chiffrer des coûts sans connaître le détail de l’élément à chiffrer.

Finalement, pour estimer les coûts il faut prendre en comptes les risques et les précautions suivantes :
  • Prise en compte des risques 
  • Prise en compte de la localisation sur le coût des investissements 
Prise en compte des risques
Le risque d’un projet peut être défini comme la probabilité qu’un projet ou une partie du projet ne s’exécute pas conformément aux prévisions financière, ces écarts par rapport aux prévisions étant considérés comme difficilement acceptables.  
La méthode à retenir pour analyser les risques d’un projet dépendra de l’état d’avancement du projet et le du niveau et de la qualité des informations disponibles.  

Prise en compte de la localisation sur le coût des investissements :
Cette question de comparer des coûts d’investissement d’un projet localisés dans divers pays est toujours pertinentes. En effet, pour prévoir une estimation préliminaire et détaillée du projet, il parait important d’utiliser une référence de coût d’un investissement déjà existant, même ce dernier concerne un autre pays. 
Vue que les conditions économiques et financières entre les différents pays n’étant pas identiques, on utilise un facteur de localisation qui permet de corriger ces différences et revaloriser ainsi les coûts. La valeur de ce facteur de localisation exprime le prix relatif des facteurs de production d’un pays par rapport à un autre pays à un moment donné ; parmi ces facteurs on trouve :
  • Facteurs quantitatives relatifs à l’investissement de base tels que : coûts unitaires matériaux ; coûts horaires de la main d’œuvre ; transport international ; transport local ; indemnités d’expatriation, voyages, hébergement ; préparation du site…
  • Facteur qualitatives relatifs à l’investissement de base tels que: la productivité de la main d’œuvre, les contraintes climatiques, les contraintes d’accès et de circulation, les contraintes sociales, la réglementation locale, les certifications et autorisation nécessaires …
  • Facteurs politico-économiques :  monopoles locaux, fournisseurs imposés, taux de change, l’état de la concurrence locale ; système de taxation. 
  • Facteurs spécifiques au projet :  les moyens d’accès : routes, ports, aéroports, télécommunications….

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