Les 4 grandes famille d'Actif financiers d'une entreprise
Après un certain stade de maturité, les entreprises, les grandes sociétés cherchent à s’émanciper en commençant à prendre des participations, à vouloir détenir d’autres sociétés en intégrant horizontalement leurs concurrents, ou en prenant des parts dans les clients ou les fournisseurs.
L’idée parfois, étant de s’assurer des débouchés, ou au contraire, des approvisionnements. ces intégrations et controle des autres entité économiques se fassent généralement via l'aaqisition des titres de participation, que nous es appelons en comptabilité, « les actifs financiers ».
Les actifs financiers, comme vous pouvez l’observer dans un bilan, ils se localisent à l’actif.
Et au fond, détenir un actif financier, c’est quoi ? Cela revient à détenir une partie du capital d’une entreprise : comment ?
Par le biais des actions. Ou à détenir une part des emprunts obligataires par le biais des obligations. Evidemment, il existe et la finance en produit énormément, de multitudes possibilités d’investissement dans des produits dits « financiers ». dans cet artircle on n’ira pas voir les stock options, nous n’irons pas voir les emprunts obligataires qui sont convertibles ou échangeables en actions, nous resterons sur des critères un petit peu basiques, sans que cela soit simpliste et générale.
Détenir des actifs financiers, quand on veut l’enregistrer, cela dépend du degré de contrôle que nous avons sur la société, de la volonté ou non que nous avons de vouloir contrôler, participer au management de l’entreprise. Sous-entendu, on peut avoir une volonté plus ou moins forte d’administrer l’entreprise, d’imposer votre stratégie, vos choix de gestion.
Evidemment, vous pourrez plus ou moins le faire, selon le pourcentage de contrôle que vous avez sur la société. Cela vient aussi de la volonté de détenir ou non les actions : plus vous investissez sur du long terme, plus vous avez une volonté de participation.
En règle générale, les trois premiers sont assez liés. Ou alors, vous affichez clairement la volonté de spéculer. C’est-à-dire, vous ne cherchez pas à vous investir, vous cherchez uniquement à profiter d’une éventuelle plus-value. Cela peut venir aussi, et on aurait peut-être ajouté un autre point, d’un rendement financier : profiter d’une entreprise qui, après tout, marche très bien, et profiter de ses fruits.
Evidemment, selon ces différentes catégories, vous avez différents produits financiers. Nous en distinguons, dans l’actif immobilisé, trois :
• le premier s’appelle les « titres de participation » ;
• les titres de l’activité de portefeuille ;
• les prêts et dépôts et cautionnements, qui est une catégorie un peu à part.
Enfin, vous pouvez même en trouver dans l’actif circulant, au niveau des disponibilités. C’est ce qu’on appelle « des valeurs mobilières de placement », j’y reviendrai.
1 - les titres de participation :
le poste « titre de participation » déjà, son nom un peu l’indique, concerne toutes les actions ou parts sociales de sociétés que les entreprises possèdent de façon durable, soit pour contrôler la société, soit en tout cas, a minima, pour y exercer une certaine influence.
On estime que le titre doit être enregistré dans la case « participation » quand le pourcentage de capital détenu est supérieur ou égal à 10 pourcents.
Attention, à partir d’un certain stade de détention, on peut vraiment commencer à voir un certain pourcentage.
On estime que la mise en équivalence des titres, c’est à partir de 20 pourcents, et quand on commence à vraiment détenir une quote-part importante du capital, on peut basculer vers une autre comptabilité que l’on appelle « la consolidation des sociétés ». C’est-à-dire que là, à un moment donné, on estime que vous avez tellement de contrôle que vous et la société que vous contrôlez ne faites plus qu’un.
Auquel cas on vous demande des comptas individuelles, et ensuite on vous demande une comptabilité qui englobe les deux.
Une société A détient B ; une fois que A détient réellement B et que le contrôle est fort, dans ce cas-là, on estimera à un moment donné qu’il faut mettre un périmètre de consolidation tout autour. Et dans ce cas-là, elles devront produire chacune une comptabilité je dirais propre, et en plus, évidemment, si c’est A qui détient B, A devra produire une comptabilité consolidée où elle intègrera B dans A. Elle sera considérée comme une mère, et B sera une filiale.
2 - Les titres de « l’activité portefeuille »:
Les titres de « l’activité portefeuille » :
donc là, on descend dans des gammes un peu moins importantes. Par opposition, les titres de l’activité portefeuille sont des titres acquis sur du long terme, certes, vous cherchez à les conserver, mais vous ne voulez pas intervenir dans la gestion de l’entreprise-cible.
Vous voulez en tirer principalement une rentabilité satisfaisante. C’est-à-dire, vous n’êtes pas à proprement parler dans la spéculation. Vous ne cherchez pas à vendre à court terme, mais vous savez où vous avez misé votre argent : dans des entreprises à forte rentabilité. Elles vous procureront des dividendes, et c’est ce que vous recherchez.
3 - Les prêts et dépot et cautionnements :
C’est une catégorie quand l’entreprise fait des prêts, par exemple, à ses propres membres du personnel : elle a le droit d’être prêteur, à ce moment-là, ce qui fait qu’elle se retrouve à posséder, je dirais, ce que possède la banque sur nous : c’est quand nous faisons un emprunt à la banque, cela se situe en emprunt, et chez la banque elle-même, ce sont des prêts. C’est comme si nous nous trouvions en position de banquiers face à notre propre personnel. C’est loin d’être un placement financier, ce n’est pas du tout comme cela qu’il faut le voir.
4 - Les valeurs mobilières de placement :
Si on glisse vers la partie « bas de bilan » : les valeurs mobilières de placement. Les valeurs mobilières de placement, là, ce sont des titres financiers comme les autres, des actions, des obligations, mais par contre, vous cherchez uniquement à placer un excédent temporaire de trésorerie.
Plutôt que de laisser votre argent en banque dormir, l’idée, est de le placer dans des titres (actions ou obligations) de manière à obtenir une rentabilité de court terme, éventuellement des dividendes, de pouvoir les vendre quand vous voulez, ce qui va et surtout, parfois, limiter les risques de perdre à la baisse. C’est-à-dire, vous voulez spéculer mais pouvoir être flexible si vous sentez que la tendance s’inverse et que vous allez faire une perte à la revente. Cela rentrera beaucoup plus dans les catégories des valeurs mobilières de placement. Si je reviens un tout petit peu en arrière, c’est cette catégorie dont je parle, qui est un actif circulant. C’est donc juste au-dessus du compte bancaire de disponibilité. Autrement dit, c’est vraiment assimilé à de la liquidité. C’est de la liquidité placée.
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